Du 21 octobre au 3 novembre

Un peu de mal à trouver le temps pour écrire, donc ce sera pour deux semaines cette fois-ci.

Le bien

  • Un WE très agréable à Dunkerque. Réveil face à la mer, découverte du FRAC, et shopping avec ma fille adorée.
  • J'ai fini un nouveau livre: "Jonquille".
  • Revoir quelqu'un qui fait du bien.
  • Le projet avec mon frère qui avance.
  • Des jeux de société en famille ❤️

Le moins bien

  • Des douleurs qui inquiètent, l'impression d'être vieux bien trop souvent...
  • Des choses qui changent au boulot, des plans qui vont devoir être adaptés.
  • De l'administratif chiant qui me revient dans la face.
  • L'impression horrible d'être coincé, par moments.

🎵 Musique

Always on my mind, de Marbert Rocel, la jolie découverte de la semaine.


🎤 Podcast

Bien aimé l'épisode, qui parle du Mal et de notre vision fausse de l'Antiquité (entre autres choses).


🔗 Liens

  • Très bel article sur Jean-Marc Rochette dans Le Monde. Le mec a eu deux vies, au moins.

  • Petite déprime dans Usbek & Rica sur ces villes qui "se vendent" comme protégées du déreglement climatique mais en fait non.

  • Vous savez ce qu'est un article fantôme ? Ce texte apporte un éclairage triste sur la production journalistique: il faut faire plus court, plus putaclic, s'investir moins et divertir au lieu de réfléchir. Car le temps passé (et donc l'argent) à écrire ne vaut rien si personne ne lit votre enquête, par exemple. J'aime bien Le Monde, qui publie des articles plus poussés, plus longs et qui prévient en indiquant le temps de lecture. Je prie (athéiquement) pour que ce genre de journal survive...

Est considéré comme « fantôme », un article qui a reçu moins de cinq heures de temps de lecture cumulée de l’ensemble de ses visiteurs. Pourquoi cinq heures ? Parce que c’est le temps de production moyen d’un article, selon ces éditeurs. Donc, un article lu moins longtemps qu’il n’en faut pour le produire, est considéré comme « fantôme ».

L’anxiété a dévoré Laurine à la naissance de sa première fille. Elle a rejoint l’unité, persuadée elle aussi de ne pas être « assez » malade. « Les infirmières m’ont dit que j’étais là parce que j’en avais besoin et que le reste on s’en foutait. » Elle se remémore son amitié avec une patiente médecin et une autre sans domicile fixe, dépendante au crack, heureuse de la gratuité des couches et du lait. « C’était presque joli, le côté transclasse de nos pathologies, cette solidarité de femmes. »

  • La demi-vie du savoir diminue drastiquement. Ce tweet le définit ainsi: c'est le temps nécessaire pour que de nouvelles connaissances soient perdues ou deviennent obsolètes. Des connaissances deviennent obsolètes parce qu'elles sont devenues non pertinentes, qu'elles s'appliquent à des systèmes disparus, etc. Il y quelques années, dans le domaine de la gestion des données, l'auteur estimait que la demi-vie des connaissances était de 18 mois. Il y a 50 ans, elle était plus proche de 18 ans. Mais aujourd'hui, la demi-vie des connaissances est probablement plus proche d'un an, voire moins, toujours selon Scott Hambrick. Bizarrement, j'en ai parlé il y a peu avec un ami: ma génération peut difficilement rester compétitive à l'heure de l'IA et de l'apprentissage accéléré via les assistants. Je n'utilise aujourd'hui plus aucun outil que j'ai appris pendant mes études.

  • Je suis en train de basculer sur Bluesky totalement, vu que de plus en plus de comptes tech passent aussi sur le papillon bleu, mais Cory Doctorow n'est toujours pas convaincu.

Bluesky lacks the one federated feature that is absolutely necessary for me to trust it: the ability to leave Bluesky and go to another host and continue to talk to the people I've entered into community with there.

  • Armin Ronacher nous dit sur son blog qu'il faut accepter que les données périment et que cela ne sert parfois à rien de les garder. Ca se lit ici. Combien de mails non lus ? Combien de photos inutiles ? Combien de données qu'on garde "au cas où" ?

La citation de la semaine:

lorsque ce fut terminé sans que nous n’échangions un mot, lorsque, soulagé et triste, je me levai pour aller enfiler mon treillis propre, mon treillis du retour à la maison, lorsque nous eûmes éteint nos cigarettes et coupé le son de l’ordinateur, lorsqu’il n’y avait plus rien à ajouter à cette histoire, j’échangeai un regard brillant avec Greg et Mathieu, et je sus que j’étais prêt.

― Jonquille, Jean Michelin