J'ai récupéré la version anglaise de The Android's Dream de John Scalzi récemment et je l'ai donc commencé sans me rendre compte que je l'avais déjà lu en français en 2019 (cervelle de poisson rouge).
Le bouquin commence avec la pire scène d'introduction que j'ai jamais lue, entre l'humour potache et le navrant: le meurtre par prouts d'un diplomate alien sensible aux odeurs...
Heureusement, la suite est quand même de plus haut niveau. On y suit des diplomates terriens qui essaient de récupérer un mouton d'une certaine sorte pour éviter un conflit avec une race extra-terrestre qui en a absolument besoin pour le couronnement de leur dirigeant suprême.
Évidemment un autre groupe veut faire capoter ce plan et on suit pendant le roman un homme providentiel (prodige informatique en plus d'être un ancien militaire) qui trouve et protège une personne qui pourrait convenir pour la cérémonie.
L'histoire est mouvementée et pleine de moments hilarants quand on découvre par exemple l'histoire d'une Église secrète vénérant les moutons, ou la scène épique de baston dans le centre commercial. Comme souvent chez Scalzi, les dialogues sont croustillants et les personnages très cinématographiques. Les retournements de situation sont nombreux et on ne s'ennuie pas. Et ça se termine en space opéra loufoque et bien vu.
Bref, c'était un plaisir de (re)lire ce livre pas vraiment sérieux !
“In politics as in high school, who you are is to a large extent defined by who you sit with at lunch, and there was no doubt about it, the Earth was sitting at the loser table. It was not, Bob Pope thought, the true destiny of the Earth in our universe to be counted among the diplomatic equivalent of the acne-ridden and the furtively masturbating.”