Après un très bon tome 3 de cette série (Citadel), j'ai sauté sur le quatrième volume de Palladium Wars !
Et bien ce fut une déception: déjà je pensais en commençant l'histoire que ce livre conclurait la série. Raté.
Pire, à la fin du livre j'ai eu l'impression qu'il ne s'était pas passé grand chose et que l'auteur Marko Kloos faisait exprès d'allonger l'histoire. Le retour sur Gretia de Aden est une super idée (évidente quand on y pense) mais au final l'histoire progresse sur un rythme assez pépère sur Gretia.
Il y a quand même de bons moments dans l'espace: la traque du vaisseau pirate et l'attaque du repaire sont palpitantes avec quelques bonnes références...
“Their IFF code is ancient but it checks out,” Lieutenant Robson said.
La fin de ce chapitre est sûrement le plus intéressant du livre (avec la question sur la moralité dans la guerre).
They chose their fates, he reminded himself. But even as the thought came into his head, it felt a little self-serving, a reflexive mantra for absolution.
Sur Gretia, Aden qui fait connaissance avec d'anciens vétérans nous donne quelques scènes "sympathiques" et bien trouvées. D'ailleurs les rassemblements de vétérans a un petit côté SA en Allemagne dans les années 20-30 qui fait froid dans le dos.
Mais Idina et Dahl ne font pas grand chose, Aden non plus. Solveig est toujours dans son arc avec son père et son enquête un peu poussive sur les activités du groupe Ragnar.
That’s power, she heard her father’s voice in her head, one of the countless conversations they’d had in his den back home over the years. Power is control over external events. Power is when people do what you say. Either because they want something from you or because they’re afraid of you.
Bref, ça se lit toujours facilement, mais 300 pages pour si peu de progression... Je me sens un peu piégé car je me suis attaché aux personnages. Je lirai la suite mais en attendant l'année prochaine je maudis (gentiment) l'auteur qui étire l'histoire 😩